Mon parcours

Christian Cervera, psychologue psychothérapeute à Montreuil


Un historique de mes activités...


En 1981
J'obtiens mon D.E.S.S. de psychologue clinicien, ce qui correspond au un Master II actuel.

De 1981 à 2011
J'exerce la fonction de psychologue clinicien  dans un foyer d'hébergement pour adultes handicapés.
Ce fut un travail riche d'enseignements tant sur le plan intellectuel que relationnel avec ces personnes.A partir de 1997 je collabore comme psychothérapeute avec une institution qui m'adresse des jeunes gens et jeunes filles dans la cadre d'un suivi psychothérapeutique à mon cabinet. C'est aussi un travail institutionnel.

En 1978
Je m'adresse à une psychanalyste pour effectuer une cure analytique qui va durer 10 ans à raison de deux à trois séances hebdomadaires.
Puis trois quatre années plus tard je reprendrais ''le chemin du divan''.

Depuis de nombreuses années, par obligation déontologiques et éthique je suis en ''contrôle'' bi-hebdomadaires pour rendre compte de ma pratique auprès d'un analyste de mon choix.

Enfin pour être en conformité avec la loi dite ''loi Accoyer '' j'ai demandé et obtenu l'accréditation de l'agence régionale de santé pour la pratique de psychothérapeute.


Entreprendre un ''travail'' n'est pas chose simple,s'y tenir ne l'est pas plus.
Cela demande du temps, de l'énergie et coûte quelque argent, il ne saurait en être autrement... Cela se discute lors des premiers entretiens, ils sont fait pour cela.

S'approprier sa parole et la questionner n'est pas chose facile. Consentir à entendre ce qui s'y indique et ne pas s'en laisser compter ne va pas de soi.

Tout énoncé est équivoque et ambigüe, pas un énoncé ne résiste à cette ''vérité'' et c'est aussi de cela qu'il s'agit, de vérité qui concerne le sujet qui parle, la personne.
La langue, et donc la parole qui s'y colle n'est pas un ''outil'' c'est comme le disait Lacan, c'est ce qui FAIT L'HOMME.

Les humains passe leurs temps ''à se raconter'' des histoires auxquelles ils adhèrent puisqu'il sont convaincus et on les y aide farouchement, qu'ils sont ces histoires, qu'elles les constituent en tant que sujet.
La liberté du sujet parlant est précisément dans la subversion de cet imaginaire ravageant qui produit parfois d'énormes dégâts.

Pour ma part, il est hors de question de donner des conseils de quelque ordre que ce soit et d'orienter le trajet d'une personne en lui suggérant ''le bon choix'' tout le monde sait ou ce genre de pratique mène... un renforcement de l'aliénation de la personne aux imaginaires parentaux et sociétaux dont nous sommes les objets

Ils est question, dans une thérapie, de se déprendre pour s'orienter vers un trajet qui ne soit pas ''du semblant''.
Il S'agit de constituer un récit, le sien, qui ne soit plus fondé sur le seul registre de l'imaginaire et de ses productions aliénantes.

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